C’est pas sorcier !
- Les virus et les bactéries (ceusses qui provoquent les vilaines maladies) sont partout sur nous et dans nous (10 X plus de bactéries que de cellules)
- Sans virus et bactéries pour le stimuler, le système immunitaire s’effondre (la nature est économe en toute chose : un truc qui ne bosse pas, elle le vire !)
- Notre environnement et nos contacts sociaux nous transmettent pleins de virus et de bactéries (ex : leptospirose dans les flaques de boue, tétanos sur les clous rouillés, gastroentérites quand tu passes aux toilettes après celui qui l’a déjà chopée, grippe quand tu fais la bise à celui qui a oublié de te dire qu’il a la « crève »)
- Parfois on tombe malade et d’autres fois non : Vous avez remarqué ? « l’autre là, il a fait la bise pareil à celui qui a la grippe et pourtant il n’y a que moi qui suis tombé malade : c’est injuste ! Pourquoi ?!! »
- La maladie, c’est donc la rencontre d’un milieu de culture (l’individu qui va être malade) et d’un agent pathogène (virus, bactérie, champignon, poison, vers…) : des fois ça prend, des fois non.
- Quand il y a une épidémie, cela signifie :
- que l’agent pathogène se transmet
- que l’agent pathogène « prend » bien chez un certain nombre de personnes (notion de seuil épidémique) et qu’elle deviennent malades (avec des symptômes ; rapport aux faux positifs suivez mon regard…)
- Par suite, les malades infectent d’autres personnes et, certaines vont à leur tour devenir malade puis infecter d’autres personnes, etc.
- Donc, si celui qui est malade arrête de faire la bise à tout le monde et reste dans son lit sagement, l’agent pathogène qu’il porte ne va pas circuler (confinement du malade)
- Donc, si l’agent pathogène n’arrive plus à se développer chez ceux qu’il rencontre (personne résistante = réponse immunitaire forte et précoce) alors il n’y a plus de malade pour propager la maladie (immunité collective)
Article sur la maladie